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Au reste, comme c’est par l’abus de la force que les hommes nous ont dépouiliécs de nos droits naturels à la liberté et de toute voix aux affaires politiques, en ne comprenant pas en nous la nature humaine qui les rend également impuissans d’empêcher nos facultés intellectuelles de s’y déployer et de s’y faire jour, malgré eux, par notre influence répandue parmi leuvs systèmes ou opiuions, les produisant souvent et leur faisant un nom devant le peuple ; mais aussi y sommes-nous comume eux amies ou.ennemies des libertés, selon l’opinion que nous nous en formons, inepte ou éclairée, d’accord en cela avec chaque parti existant des leurs, et y être dangereuses ou utiles par les dispositions aa despotisme ou à la générosité du ceur humain. Lorsque

ces messieurs trouvent bon de nons comprendre, ils se servent de notre influence dans la lutte des peuples contre ! a tyrannie, ou au jeu desambitions déçues, en accueillant nos sacrifices que nous rendons et prononçons plus ouvertement ; mais lorsque le calme des combats populaires semble exister, et que ces mėssieurs n’ont plus qu’à se disputer, par la discussion, Touvrage de la liberté, s’il est des femmes baut placées près des gouvernans nommés que par eux, et dont ils n’ont pas trouvé dangereux qu’ils puissent asseoir, à leur côté, par le mariage des étrangères aux pays qu’ils ont chargé les maris de gouverner ; et que, ces mêmes femmes, venant à inflaencer pour le systême politique, faussent l’honnenr national et la liberté, oh ! alors, nos cerbères, ne tenant aucun compte de leur propre faute, et ne prenant acte que de ces méfaits de femmes étrangères et de quelques-unes nationales choisies dans la bourgeoisie, qui ne farent corrompues ou séduites, cependant, que par les pères de ces hommes d’aujourd’hui, qui n’arrêtent pas leur plume républicaine qui ne voulait et ne devrait fronder que celles