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par les femmes ; or, comme les Anglais laissent les femmes à la porte de leur société, la civilisation y rcste avec elles. Si Dieu prête vie au régime actuel, nous en viendrons là….. (1) ».

Certes, ce sont bien là les lhommes, quels ques soient les principes et les opinions qu’ils proclament ; ne pouvant se nuler notre empire moral sur leurs actions, et notre iufluence en politique, ils y veulent donner un cours selon leur bou plaisir par des lignes artificieusement reléguées dans ceux de leurs journaux consacrés nan sarcasme, ou dans des articles de variétés amusantes, telles où se trouvait celui-ci ; tactique d’ailleurs qui leur est assez ordinaire, pour ne pas nous faire sentir notre puissance occulte sur eux. Ils veulent bien s’en étoardir de cette manière dans la presse, en nous y faisant tenir comme partout une place nulle ; nous ne devons donc pas nous en étonner, et n’en. pas moins continuer nos attaques sérienses contre eux, et, malgre leur article détourné, nous éclairer de leur faux jugement en revendiquant nos droits. Mais avant de passer à d’autres réflexions que m’ont inspirées la lecture de toutes ces prosodies politiques, je dois déclarer que je n’ai pu in’autoriser à blesser nos lectrices en leur mettant sous les yeux un article contre les femmes, d’un autre journal de l’autre opiuion ; j’ai douc dû me borner à celui déjà rapporté, et quelqu’avantageux qu’il soit aux femmes, nulle de nous, au ceur libre et géuéreux, ne pourra se laisser séduireauxinsinuations qu’il reuferme, ue cherchant par cette comparaison anglaise qu’ù corrompre uotre influence politique, en nous faisant craindre de perdre celle civilisée, pour raviver les opinions que ce journal soutient. Non, nos idées avancées ne peuvent se targuer du tort de ceux dont nous partageons les priucipes ( :) Quotidienne du 9 juillet 1833.