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leurs pensécs, par de semblables remarqucs faites daus deux journaux de l’une et l’autre opposition, dont l’un ne tenant aucun compte de nos efforts au profit de son parti ; et l’autre ( après ces diatribes), cherchant à nous y attirer, que je suis amenée à écrire ces lignes pour les poursuivre plus loin, en m’arrêtant ici pour noter l’article du journal légitimiste qui, à l’occasion de lettres écrites sur l’Augleterre, s’y est occupé de l’influence des femmes frauçaises et anglaises,

tion, me paraissant assez remarquable pour en cousigner le fragment qui nous concerne, en poursuivant ainsi : « Il faut être de bonne foi, la vieille société anglaise a peu d’attraits pour quiconque vient de France ; cette joie, cette tristesse tirées à quatre épingles, ce parfum de barbarie qui est resté dans les meurs, cette iusolence du luxe jointe à l’ignorance des arts, tout cela est peu propre à touclher notre admiratiou, et à provoquer notre sympathie ; c’est une société à augles aigus : qui s’y frotte s’y pique. Mais d’où vient cette rudesse et cette aspérité de forme ? Oh ! cela vieut d’un ride qu’on travaille à établir en France, cela vient de ce que l’inflaence sociale des femmes n’existe pas en Angleterre ; cette donce autorité de la faiblesse sur la force, qui empreint les mœurs de tant d’élégauce, donne à la civilisation des couleurs si brillantes, m’a paru prévaloir dans ce rude pays ; il y a des femmes dans la vie domestique, dans la vie sociale il n’y en a pas ; P’Angleterre vit en garçon, et c’est la plus sotte des existences. M. d’Haussez est tout étonné de voir la bonne comnon dans la politique, mais dans la civilisapagnie ameuter coq contre coq, boxeur contre bozeur, et s’étourdir avec des jackeys à demi-barbares. Tout cela est dans l’ordre, pourtant. Sans aller précisément, comme les disciples de Saint-Simon, baiser la première bouclie jaune qu’on rencontre dans les rues de Constantinople, on peut bien’dire que la civilisation entre toujours chcz Ies peuples