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DE L’INFUENCE DES FEMMES EN POLITIQUE.

Par instinct de liberté, les femmes ne peuvent se défendre d’ane opiuion politique que toujours elles propagent en influençant celles des hommes, selon ies conditions voulues des partis divisés d’opinions. Les unes en out une formulée en arrière des idécs nouvelles du siècle ; les autres, beaucoup plus avancées et plus nombreuses, se classent parmi le parti républicain, espérant que ce parti ne peut se dispenser de réaliser au nom de ces principes toutes lcs pensées d’émancipation sociale ou politique.

Toutes les femmes ainsi posées peuvent donc être utiles aux vues politiques des hommes qui, par un principe d’égoïsme et de mauvaise foi, ne font ouvertement aucun cas des services que les femmes peuvent leur rendre, en liberté Ou en despotisme.

Eh bien ! malgré le silence qu’ils s’efforcent de garder, il naît pour eux des circonstances, où ils se trouvent dans la nécessité de donner aux femmes des instractions en forme de leçons par lP’intermédiaire des journaux, les caressant ou les blessant par des agaceries ou boutades politiques qui les offensent on les stimulent, moins dans l’intérêt des peuples qu’ils font valoir, que dans leur ambition de dominer les femmes.

C’est après avoir senti les opinions méconnues de celles, comme moi, qui espèrent en la liberté pour le triomphe de