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seil que je hasarde, je crois même qu’il serait encore trop tôt pour tenter cet essai cette pensée, ce désir qui me domine depuis ! oug-temps et que j’exprime naïvement aujourd’hui pourraient aussi avoir agité d’autres cœurs il est bon que i’on y réQéchissc. Mais avant que ce lien paisse se former, MOMfMM.r croya~y, songez à quels devoirs votre foi vous engage, vous tous qui vous dites les opofrc~ les

/e~ ! Me ; par !  ? s priviiéges attachés à

votre sexe, vous êtes encore en possession de l’immense pouvoir de diriger l’opinion ; que cet appui moral qui en

cowpayTMTMde la.

ressort soit prodigué a toutes, et principalement à celles qui ont le courage de descendre dans la lice et de prendre une part active à l’action..HbMMe /&r<, <~oM~ jusqu’au sublime ! dites bien à tons ceux qui vous écoutent et qui rous aiment, que la conception capitale, dont l’accomplissement a été cocËée aux hommes religieux de notre époque, c’eat Z’f~aft’OTt de & ! /eMMe~ c’est sa place à lui reconnattre, enfin son complet affranchissement et ses droits à lui assurer par tonte la terre.

Oh ! sans doute il estutile et juste qoe le dévouement de ? hommes soit mis en lumière, et j’applaudisde grand cœur à toute œuvre qui aurait pour but ce résultat mais avant que le monde adore et reconnaisse dans la divinité les attributs d’un DiEU bon et bonne, père et Mère de la famille humaine, et ne se reclasse d’après cette pensée divine, il est encore plus juste et encore plus utile, que transitoirement raction de l’homme soit regardée comme secondaire à cette de la femme. Ainsi concourir avec ardeur à faciliter toate œuvre qui exalterait l’homme seulement, serait prendre, selon moi, le détail pour l’ensemble, mettre en relief l’accessoire, et dans l’ombre le principal. Courage donc ! la plus belle couronne estpoar qui atteint le but1

SuzAKNE.

i août t855.