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énergique protestation contre ce qui est. Mourir épuisé par la lutte !… Qucl désespoir profond que celui qui se prouve par la mort ! Malheureuse Claire ! Panvre Desessarts ! puissiez-vous renaître dans des temps plas harmonieux ! Lorsque la belle-et grande reiigion que nous annonçons, et qui, maintenant, n’est encore qu’un faible point à l’horison, aura grandi assez pour resplendir aux yeux de tous et servir de flambeau à l’hunanité toute entière, ob ! alors, le froid poison du septicisne ne glacera plus vos jeunes coears dès votre cnfance. Vous croirez à Dieu, car vons sentirez l’hərınonie ;  : otre place, que vous n’avez pu trouver mainlenant, vous sera réservée ; car alors il y aura une providence sociale et maternelle qui veillera à votre développement individuel.

Journalistes, gens du monde, une femme et un homme qui, daus la force de l’âge, meorent faute de croyances, ne sont pas des individualités si pâles desquelles il soit permis de parler légèrement ; respect, donc, à ces deux cercueils !

Pour nous, qui ne devons pas seulement nous borner à constater ce fatal événement, mais qai devons y voir l’indication d’un grand progrès à accomplir, cc malheur nous rapprochera ; nous sentirons le besoin de noas soutenir mutnellement, de nous unir de plus en plus par le lien d’une religieuse fraternité, et de faire que les femmes, qui, pour adopter plas complètement la foi nouvelle, rompraient avec le monde aucien, ne soient pas conduites, par l’isolement et le peu d’appui qu’elles trouaveraient parmi nous, au découragenment et à la mort. Croyez— le bien, il ne suffit pas pour que cela soit, d’appeler les femmes à la liberté, et de les laisser ensnite se débattre seules avec ce monde égoïste, qui n’a pour tout régulateur et unique Dieu que l’argent ; ce monde froid et railleur qui sourit de pitié a tont cnthousiosme, car en de-