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viL souvent et associèrent lears eñuris de propagation. Des lettres fort intéressantes qu’ils ont écrites, comme dernier adieu (lesquelles seront probablement livrées à la publicité), n’affirment que cette simple liaison. Que le doute ne s’élève donc pas devant l’assertion du cercueil ! Ces malheureases victimes du seplicisme avaient besoin, pour accepter la vie telle qu’clle est, et pour ne pas l’envisager comme une graude inconséquence saus aucune solution, ils avaient besoiu, dis-je, que la poésie, la religiou vinssent ravirer leurs âmes. Ils regardèrent autour d’eux ; tout, daus ces grands débris de la clhrétienté, morale, culte, dogme, tout lcur sembla terne, mort. Cette société du dix-neuvième siècle, si froide, si égciste, ne jeta sur leur enthousiasıne que la glace de la railerie et du dédain.

L’intelligence obscurcie par le doute, ils vinurent alors demander à la nouvelle religion le fil conducteur de la vie, la vérité. Mais, froissés et fatigués de la lutte qu’ils avaiert eue à soutenir avec le monde, ils ne virent pas sans effroi les obstacles sans nombre que l’égoïsme, ce mal profond qui ronge au ceur toute la société, allait apporter à leurs efforts. Désespérant de soulager tant de douleurs, ils tombèreut dans le découragement le plas absolu, doutèrent d’eux-mê-es et renièrent leur mission. Ce fut alors qu’ils renouvelèrent le drame ils demandèrent, comme ceux-ci, à la mort, la poésie d’un beau départ ; se donnant la main, ils tombèrent ensemble, trouvant une espèce de volupté horrible dans cette fraternité de la tombe. Le jeune homme écrivit à on de ses amis, quelques instans avaut sa mort : « Je te soubaite, mon « ami, pour mourir avec calme et bonheur, de trouver, « comme moi, une amie qui t’accompagne jasqu’au lieu a où le donte n’est plus possilble. » Mourir faute de trouver sa place dans la vie !.. Quelle jeune Escousse et de son ami ;