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rent jamais de répondre et de se montrer au premier rang ; femines, venez donc parmi nous, notre DiEU 1nous promet de nouvelles et brillantes destinées. La liberté, ce droit sacrė de disposer de nous-même, nous est rendu ; dans notre nouvelle Genèse nous avons retrouvé nos titres à l’égalitė. De par droit divin, nous y sommes reconnues moitié de l’humanité ! Venez ; nous vous convions à préparer avec nousl’association universelle ; plus la tâche semble immense, plus la gloire d’y avoir travaillé les premières sera grande et belle. La liberté, muse chaste et sainte, nous attend au bout de la carrière, disposée, d’après nos œuvres, à nous donner entrée dans la vie éternelle ! Pour se préparer à la vie active, toute femme doit donc étudier les élémens de progrès qui l’entourent, car toutes seront appelées à donner leur voix et à payer le tribut de leur méditation.

Lorsque nous aurons renvoyé au passé des lois, des institutions que depuis long-temps le passé réclame, nous formu lerons ainsi en face de la vieille société les droits de la femme : liberté civile et morale, reconnaissance de nos droits à l’éducation et à la fonction de mėme que l’hoinme ; enfin, ré-habilitation sociale ; roilà ce que nous voulons, ce que nous attendons de notre siècle. Nous avons pour nous l’inappréciable avantage d’avoir RAISON, et toujours ce qui à été trouvé juste et nécessaire, était la voie de DIEU et par cela même s’est réalisé.

SUZANNE. VARIÉTÉS.

Le hasard m’ayant procuré la lecture du ci-devant progressif Constitutionnel, j’ai été très-étonnée d’y voir une espèce de conpte rendu dun bal Saint-Simonien où j’assistais. Je crois