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Femmes à l’application jusques à quant le jugement de l’homme aur a-t-il force de loi pour vous comprimer ? Jusques à quand, û mon DiEp, tes filles feront-ellesabnégation de leur moi et vivront-elles comme une esclave de la vie de leurs maîtres, et non de leur vie propre. Pardonne, ô mon DIEu, pardonne à mon cœur, ardent et désireux de gloire et de liberté pour mon sexe, ces plaintes arrachées par de longs siècles d’abaissemens qui pèsent sur nous, et nous écrasent comme un manteau de plomb : je sais qu’en regard y~~c

il te reste l’avertir pour répondre

Vct~/ot mon Dieu

c.’j’attends ne dis-tu pas d’ailleursà lafemme comme à l’homme : aide-toi le Ciel t’aidera. Mais je le sens, l’homme dominera lafemme de sa hautaine protection, tant que, par safaiblesse, elle-même s’avouera mineure, il la dominera jusqu’à ce qu’elle se sente assez ibrte, assez grande, assez libre enfin pour rendre elle-même jugement pour jugement, et prononcer sur tous les faits humains ; jusqu’à ce que relevant la tête, haute et Gère, elle dise à son tour comment elle veut que l’homme soit pour lui plaire à quellesconditions elle le louera à quelles conditions elle l’aimera. Enfin lorsque ne laissant plus surtoutusurperson plus beaudroitparl’homme, elle rendra justice à son sexe, elle se glorifieradans chacune de ses compagnes de tout ce qui se fera de bon de pro~t essif, d’avantageux à la généralité. Femmes, relevez donc vos fronts abattus, approchez-vous de nous avec confiance, denous qui ne réclamons, pour toute suprématie, que le bonheur de vous faire sentir et partager la foi qui nous anime, cette foi en DIEU, assez vive pour qu’avec joie nous appliquions à notre vie apostolique ce beau vers de ~OM<A<y

Et ceux qui souffrent bravement sauvent l’espèce humaine.

Danstous les temps, lorsquelesapôtres d’une ~ert<e noMt~/e

tirentappel au dévoument humain, les~cmme~ ne manquë-