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prochain homme ; je respectai autant la valeur de l’une que celle de l’autre ; j’abandonnai à l’homme sa force physique et son genre d’intelligence, pour élever à côté de iui d’une manière égale la beauté corporelle de la femme et ses facultés particulières spirituelles. Je sentis le besoin que l’une avait de se développer comme l’autre. Je vis dans Dieu la grande image, que le Christ n’avait pas ôtée, de l’homme et de la femme. Ma religion ainsi entcendue, le Saint-Simonisme ou le nouveau christianisume me procurait effectivement, et non-seulement par des paroles, le bonheur de tous et de toutcs ; le bonheur universel. J’y resterai, car la religion la ineilleure est la religion véritable. ANGÉLIQUE.

FEMME AIDE-TOI, LE CIEL T’AIDERA !  !  ! Lorsque la justice, la raison eurent proclamé « les droits de l’horhme, » tout ne fut pas terminé là, les hommes s’associèrentpour combattre et anéantir l’arcien droitet l’ancienne justice, qui n’étaient plus qu’une forme vieillie du passé ; ils prirent pour devise « aide-toi, le ciel t’aidera. » Ils avaient RAISON, les novateurs, ilsse sentaient forts ; car ilss’appuyaient sur Diet, sur l’éternelle justice ; aussi prouvèrent-ils, par les résultats des révolutions successives, qu’il y a dans le temps des DROITS qui meurent et d’autres DROITS qui naissent ; ou p ! t des formes qui changent, sc rajeunissent ; et DIEU, qui de siècle en siècle, d’époque en époque se fait mienx comprendre aux humains. …..