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duite pour l’avenir, tel est le point de vue sous lequel nous avons considéré l’histoire. Enfin, les sciences naturelles réclamaient une part de notre attention ; leur étude présente tant d’attraits, elle satisfait si complètement le ceur et la raison, qu’il n’est plus permis d’ignorer les propriétés des corps avec lesquels nous sonmes sans cesse en relation, etc. EXTRAIT DE LA CORRESPONDANCE. MADAME,

L’union des femmes est à nmes yeux d’une haute iinportance, débarrassées de la tutelle de l’homme, elles doivent elles-mėnies travailler à leur affranchisseinent. Pour être yraiment libre leur parole ne doit point ètre influencée. Loin de moi lapensée qu’en faisant son appel à la femnie, le père Enfantin ait eu au fond de l’ame le moindre désir de lui faire partager ses idées, non, j’ai la conviction profonde qu’il veut son entier affranclhissement ; à mes yeux, il est grand au-dessus de tous les lhommes. Mais ce n’est que lorsque les femmes seront associćes, lorsqu’elles seront animées d’un même esprit et liées par le besoin commun de sortir de leur abaissement que pourra surgir ceile que nous appelons de tous nos vceux, n’est-ce pas nous qui devons reconnaitre notre mère ; avant qu’elle soit acceptée par les hommes, serions-nous vraiment libres sans cela ? D’après cela, vous devez juger, que tout ce qui tendra å