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22 i lution de la fanmile humaine, toujours alors l’existence de Diet se dévoilait à la pensée de l’hemme, plus grande, plus puissante, plus réelle ; toujours, par les hommes les plus avancés, DIEU révélait au nionde les nouveaux progrès qu’il voulait voir s’accompiir. Ainsi, sans entrer dans l’examen des religions païenues, examen qui, tout en jusiilian ! c : ite dounée, m’éloignerait du but d’actualité que ma pensie enbrasse, je dirai seulement qu’à toutes ces époques, les tils aînés de DreC, instinctivenment ou avec conscience de l’euvre à laquelie ils se dévouaient, rassemblant, pour ainsi dire, les inanifestations éparses de la volonté divine, la voyant indiquće dans les besoius à satisfaire, dans les douleurs et les misères à fairc disparaitre, prèchèrent à tous le nouveau pacte d’aliiance, indiquèrent la nouvelle route pour s’avancer vers le créateur, vers l’infini. Alors, à ces époques de rénovation, la marche inipriniée aux choses ne put s’organiser et devenir possible qu’en vertu ct sous l’inspiration d’un sentiment religieux. Les sociétés s’iniprégnèreut, dans leurs coutumes, dans leurs lois, dans lenrs inceurs, de la pensée divine qui animait les révélateurs suecessifs. Ainsi Socrate pressentit l’unité ; JÉscs, saureur des hommes, prècl.a leur égalité spirituelle aux yeux de DIEU, et la sociéte catholique s’organisa. De méme, à notre époque, où toule foi semble avoir dispar., ètre anéantie, la pensće humaine, pour parveir à DIEU, n’apercevant plus que quelqnes sentiers étroits, fait une halte, attendant d’une nouvelle révélation une route plus large củ toute croyance semble pour parvenir à connaître et à accomplir les nouvelles destimies. SAINT-SINON parait, annonce l’égalité de l’homme et de la femme. ENFANTIN, qui le suit immédiatement, fait descendre nos droits de plus lhaut que d’une nécessité politique : il préche un DrEu pere et mère de tous et de toutes ; et trausformant une tribune d’accusé en chaire universelle, de là il s’adresse à tous, et rend ainsi ténioignage de sa foi religieuse :