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la sieuue ? clle a improvisé une représentation nationale, elle a posé les droits, le mode ; tout s’est fait commme si les droits tombaient du ciel. Or, la supériorité jadis garantissait les siens par la valeur de son bras ; la société qui a hérité d’elle doit lui donner quelquereprésentation, quelques moyens de se soutenir laut. Ces institutions que l’Angleterre nous a données, non-seulement nous ue les avons pas reçues complètes, puisque l’aristocratie ne nous convenaii pas et fut supprimée dans notre irritation, nais ces institutions ne pouvaient nous suffire. Il pourrait se faire que des nations, admirant les institutions des nations voisines, les adoptassent pour s’apercevoir ensuite que ces iustitutions n’étaient pas assez complètes, assez relevées pour elles. La France, contemplant l’industrie de l’Angleterre, sa richesse, ses débats parlementaires, ses iois communales, voulut essayer de tout cela. On ne parla plus que de !’Angleterre, on eut des députés, une vie parlementaire, ou s’occupa d’industric, on it des lois conmunales. Qu’arriva-t-il ? que la France ne porta que la moitié de sou caractère dans ces choses ; qu’il lui resta des goûts, des impressions, des qualités que les Anglais n’ont pas, dont elle ne sut que faire : sa sociabilité, son amour du theatre, des lettres, des sciences, son enthousiasıme, son esprit de guerre et d’aventure renaquirent bientôt de toute part ; elle comprit que c’était un autre modèle que l’Angleterre qu’il lui fallait, et qu’elle ne pouvait oublier long-temps Louis XIV et Napoléon. Il fallait douc allier la nouvelle liberté à cet eusenible de forces qui compose le caractère français. Deuème, si l’Italie nous suivait, on la verrait, bientôt attristic, revenir sur elle-mène en soupirant, et denander encore à la musique ces impressions vagues et passionnces dont s’animent les populations du Midi. Les seigneurs, daus leur indolence magnifique, le pcuple, daus ses rians plaisirs, verraient bientot que c’est