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« grare mieux en vous ma pensée ; c’est que notre DIEU, « IL n’est pas seulement bon conme un PERZ, ELLE est « aussi tendre comme une MERE ; car IL cst et ELLE est le PĖRE et la MÈRRE de tous et de toutes. Oui, certes, nous avons un bat politique, 4…..

car nous avons une foi religicuse qui nous dit ce que DIEU « veut des socićtés liumaines ; nous formons donc une association POLITIQUE et RE ! LIGIEUSE. « Eh quci ! ne serait-i ! done plus permis d’espérer un « avenir autre que le présent ; un avenir de paix, d’union, u de travail et d’amour, au licu de ce pressnt de partis et d’émeutes, de hnînes et de sang ! Mais d’ailleurs, quelle est donc cette fci politique dout la propagation paraît si effrayante ? Messieurs, la voici : « Nous avons foi que DIEU ne fera cesser les haincs politiques qui vous déchirent tous, la misère et l’ignorance « qui irritent les travailleurs et les poussent à l’émeute, l’oi «  siveté qui ronge les classes riches et éclairées, et leur apporle l’ennui, le dégoût et la peur ; enfin l’atheisme et l’égoisme, cette double lèpre qui couvre le monde de dou «  leurs sans espoir, et d’immoralité sans remords ; nous « avons foi que DIEU nc fera ccsser toutes ces choses que « par les FEMMES.

« Oui, je vous le dis encore, DIEU ne vous enverra la « PAIX, l’ordre et la liberté que vous cherchcz en vain parıni vous, HOMMES, que par les FEMMES. « Telle cst la foi palitique qu’au nom de mon DIEU, PÈRE « et MÉRE de lous et de toutes, j’ai donnée à des hommes qui, pour ceia, n’ent nommé le PERE, et qui appellent et attendent la MERE. Telle est la croyancc qui a donné cspoir à ces ceurs générenx, souffrant des maux de la grande « patric, des douleurs de la famille humaine ; qui leur a « donné cspoir, parce qu’ils ont senti que le bonhrur de tous pourrait et devrait s’obtenir pacifiquement et prngres-