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vice ; c’est une passion nalurelle qui naît de l’âme et qui tient aux plas fortes organisations, comme aux organisations plus faibles, plas débiles. Je vons demande pardon, Mesdames, si j’ai été entraînée par un monvement d’exaltation ; j’espère cependant que vous ne m’en voudrez pas, si, comme toutes les âmes généreuses, j’ai cédé au désir de faire retentir ma faible voix pour l’affranchissement de mon sexe. Déjà trop long-temps le fort a exploité le faible ; c’est l’heare de sonner le tocsin pour l’affranchissenuent du peuple et de la femme. A peine âgée de 22 ans, je vous ai dit naïvement toute ma pensée : si j’ai mal compris, si j’ai mal dit, c’est ma faute, je me soumets à votre critiyuc ; si, au contraire, j’ai dit vrai, s’il y a quelque mérite dans ce que je viens d’écrire, c’est à vous, Mesdames, que je le dois, car ce sont vos paroies qui ont fait vibrer mon cear et qui ont échaunffé mon imagination. .Vous ferez de ces lignes l’asage qui vous semblera convenable.

Recevez, Mesdames, etc. L. B.

PLAIDOYER DE M. DESJARDINS. Certes, bien des écrits ont été publiés pour la défense des amis du people, mais de tous ces plaidoyers le plus éloquent et celui qui a été le mieax compris par le peuple.