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seduitspar l’intelligence, qui ont besoin du beau dans leur existence, dont les IIlasIons sont faciles parce que l’unagination est grande, les dimcultés seront encore plus nombreuses. Chose singulière 1 La nature indiquailla fidélité parle caractère même, par l’exaltation des passions ; les chrétiens out consacré le principe avec tant de force qu’ils ont flétri les femmes qui y manquaient, proscrivant le divorce. La société romaine, avec un aussi grand respect du principe, avait admis toutes les exceptions ainsi Pompée divorce d’avec sa femme Mutia parce qu’elle s’était donnée à César durant sa guerre de Mithridate et Mutia bientôt trouve un mari d’une maison meilleure que celle de Pompée. César ôte sa fille Julie à Quintus Servilius Ccepio pour la donner au même Pompée dont il voulait raUiamcc. Cicéron après de longues années quitte Térentia, qui est épousée par l’historien Salluste et qui s’allie encore deux fois après à des familles illastres. Tullia enfin, fille de Tercnt ! aetde Cicéron, épouse successivement trois maris. Ces femmes n’en restaient pas moins les premières dames de Rome, les grands hommes ne faisaient pas dl HIculte de les épouser, et si Cés~r renvoie Pompcïa seulement pour un soupçon, c’est que le soupçon tombe sur sa femme, car plus tard il songe à épouser C ! éopâtrc. Sans doute, les Romains allèreut trop loin, mais ne doutons pas que < ! es. lois plus tolérantes ne retinssent tes uations du midi.Lcshommes passionnés, comme tcsnations dusoM ! ~ gnrdcut peu de mesure, parcequ’onicur a donné des règles trop sévères. On appareille moins facilement les beUcs perles que les pierres communes ; si l’: s hommes et les penp ! cs passionnés aiment plus, s’enchantent et se desanchantentp ! us facilement, leurs affections dignement fixées sont Innnnahics et fortes ; c’est chez les hommes comme AinérI, et chez les peuples comme l’Italie, qu’on trouve les plus beaux aHachemens.