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graves questions. Que les bases de la moralc, les relations des sexes fixent principalement nolre attention ; ne nous contentons pas, comme lcs gens superficiels, de constater les effets ; remontons aux causes pour guérir le mal à sa source. Notre esprit est trop éclairé pour songer encore aux catégories ; il ne doit plus y avcir parmi nous de parias.

SUZANNE. DE L’AFFRANCHISSEMENT DE LA FEMME. ( SECOND ARTICLE.)

Pour répliquer ici à une réponse que les femmes nouvelles ont faite à notre premier article, nous répéterons sevlement qu’il ne faut pas confondre le christianisme et la loi de la nature, errcur qui d’ailleurs donne assez le secret de la force cbhrétienne, car cette force consiste à avoir si bien compris la nature humaine en plusieurs points qu’elle en semble inséparable. On a beaucoup parlé dernièrement contre les désordres de nos temps ; il semblait que la société fnt livrée à l’immoralité. Repoussons ces erreurs. Sans doute il reste à améliorer, sans doute il est encore des victimes innocentes, mais ces peintures exagérées, loin d’eucouragerlabardiesse des vraisréformateursl’ontglacée, car ils voulsicnt s’appuyer sur la vérité. Les femmes qui dans leur conduite ou leurs écrits avaient montré le plus de courage, ont été arrêtées par les égaremens des sectes