Page:La Femme libre, 1832.pdf/177

Cette page n’a pas encore été corrigée
170

gêner le développemeDt des idées sociales, nous avons décidé qu’al’avenir cctt<* petite feuille s’Intitulerait r ! cn

Tribune des Femmes..

i

r

’1

Une place libre sera accordée a chaque opinion à chaque pensée de femme. Chez, nous, pointée censure, c’est sons cette nouvelle forme que nous faisons un appel aux femmes capables de comprendre leur siècle. En vérité que se passe-t-il donc de si grand, de si élevé, qui puisse nous intimider, et dont nous ne puissions parler ? Seraitce de cette ténébrcnse politique de protocoles et de déceptions, dont nous ue devrions point nous mêler ? Je crois qu’il y a motif pour les femmes de parler sur tout, car tout influe sur leur bonheur. Elles sont liées a~out. Et sur la morale, les femmes n’ont-elles rien à dire ? Se contenteront-elles toujours de protester secrètement et pour tranquilliser leur conscience, d’ajouter touthant : La morale est divine depu ! s des siècles on s’en contente c’est l’arche du Seigneur ; gardons-nous d’y porter une main sacntége. Mais vraiment il ne faut pas être udë profonde logicienne pour se tenir ce simple raisonnement DiEU a donné à tous ses enfans une loi générale pour les guider, pour les conduire au progrès. Si elle est complète, si les hommes l’ont bien traduite, bien expliquée cite doit convenir à <OKJ, tous doivent la suivre éga* lement avec amour.

Que les /a~. seuls répondent. D’où vient donc qu’une protestation violente, énergique, désordonnée, a traversé leapstàjt~s, à côté de cette même loi morale trop étroite,

tro~msolue pour satisfaire à toutes les Individualités ?

protestation faite, non-seulement par les hommes qui, tous les jours, violent enx-nSmes la loi qu’Hs ont faite mais aussi par une Immense quantité de femmes. C’est donc au nom d’un MK/ DiEU dont nous sommes tous les enfans, que je supplie les femmes de s’occuper de ces

L