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Stačl, et tant l’aatres, auxquelles il n’a manqué que d’être dans un milieu favorable pour sc développer ct se montrer grandes et sociales. L’aveu qui vous échappe cst précieux

vous dites que, grace à notre charmanle organisation,

il n’y a point de femme qui n’exerce autour d’elle plus d’influence qu’un pair ie France. Mais, toutes en particulier, nous en sommes cunvaincues. Aussi la très-mmodeste requête que nous adressons à nos toleurs est pour les inviter à proclamer hautement notru concours dans tous les actes de la vie, enfin de régulariser et de légaliser ce qui existe.

Le christianisme et la chevalerie, qui lcs trouvèrent esrlaves , les ont faites souveraines. On se contenterait à moins. — Souveraines !.. dérision ! on bien, comme daus l’antiquité les fétiches étaient rois. Du reste, l’auteur de l’article plaisante très-agréablement ; mais la plaisanterie qai tombe à faux est comme la jorce ; clle échouc devaut le droit. Les proletaires, dit-il ailleurs, en sont tous en France au méme point que les vieilles femmes ; ils n’ont point de sexc : al je m’avise là-cdessus que le projet d’émanciper les femmes est prémcliuré tant soit peu, dans cet excellent pays de sapience et de civilisation progressive, où les hommes ne sont pas cncore cmancipés.— Avec un homme de bonne foi il est possible de s’cntendre. Tous ces graves débats se réduiscnt donc à uuc question de temps et d’opportunité. Eh bien ! affranchissez les prolétaires : est-il dit quelique part qu’ils ne doivent pas un jour avoir un sexc et des droits rcconnus

? Et pourquoi ne nous serail-il pas perımis de croire

que le monent cst proche où les femmes et le pc uple, se dounant la nmain, doivent ensemmble franchir celte dernière barrière qui les sépare de la sainte égalité ? Mais, pour cesser de croire à l’urgente nécessité d’unc rénovation sociale, il faudrait que l’on vînt à me prourer

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  • a. i.