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VARIÉTÉS. Que prouve M. Ch. Nodier de plus clair dans sɔn article sur la Femme libre, inséré dans le second n° de l’Europe littéraire ? Il prouvc seulement qu’il ne veut pas qu’elles le soient quant à présent, sauf à y revenir plus tard. Il n’ose pas, conime la Gazette, soutenir que la femme n’est pas l’égale de l’homme, parce qu’elle est.moins grande, parce qu’elle est moins forte, parce qu’elle est……., eblin vous vous rappelez ;….. toutes raisons de cette force-là ! Oh ! non. M. Ch. Nodier a des titres noins prononcés à la vénération. Je jugc à la chaleur de son style (larticle en question mis à part) qu’il doit être jeune eucore : aussi s’y prend-ilplus galamment pour uous convaincre ; il craint vraiment, l’excellent homme ! que nous ne perdions trop, si l’on était assez fou pour faire droit à nos réclanations. « Eh quoi ! dit-il, pour quelques misérables droits sociaux dont l’institui.un universelle vous a privées, vous vous esposeriez, Mesdames, à perdre notre protection et nolre amour ! Pesez bien la menace ; examinez-en bien les conséquences ; ne vous avisez pas surtout d’échang er votre iongue et délicieuse enfance, votre minorite légale, contre ce que l’on appelle la raison, une édacation solide, une position sociale propre à l’aptitude de chiacune. Oh ! non, dans cette circonstaece, je ne puis fairc autrement que de laisser paraitre le petit bout de l’oreille.