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avec des transports d’allégresse, et c’est parcc que nous espérons qu’an jour bientôt peut-être vons serez l’une des précurseurs de cette mère chérie, que nous avons décidé de faire suivre immédiatement notre penséc sur votre article, dont nous ne pouvons accepter les principaux passages, persuadées que notre amourde sceurs, laissera assez de force et de conviction dans votre ame, pour suivre la roule que DIEU nous a tracée. LES FEAMES NOUVELLES. AUX FEMMES.

Les fenmes veulent de la puissance, de la dominatiou, et depuis la grande dame jnsqu’à la Glle du plus chétif prolétaire toutes s’agitent, se tourmeutent pour en obtenir à tel prix que ce soit : la grande dame établit sa domination sur celles qui la servent, et celles-ci s’en vengent en se livrant aux désirs corrupteurs des fils ou des maris de celles qui au lieu de devenir leurs mères en lumières, en bons cxemples, les voucnt au mépris, à l’anuthème du monde, en mênre lemps qu’elles deviennent elles-mèmes des objets de dégoût et de mépris pour lears fils ou lenrs maris. Femmes ! femmes ! jusqu’à quand méconnaîtręz-vous les dons heureux que Dieu a mis en vous ? jusqu’à quelle époque de votre vie laisserez-vous échapper par votrc ircéflexion tout ce que vous pouvez de grand, de noble, de générenx, eu sens inverse à tout cc que vous ave fait jusqu’à présenl ? Vous avez voulu jouir de vos droits saus conscience de ros devoirs, vous avez basé votre règne