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est devenue plas éclairc lans les nains des successeurs ; mais uier l’antiquité, c’est aicr notre nature et notre planète : on méprise le passé quand on a ses erreurs à combattre les armes à la inɔin ; mais quand la victoire est obtenue et qu’il fant reconstruire, c’est au passé qn’il faut s’adresser et demander des leçons. Si les masses furent opprimées et les femmes abaissées, il faut s’en prendre à Pignorance plus qu’à l’injustice, et élargir l’édifice sur les saintes bases où il fut toujours posé. C’est la passiou et la loyauté qa’il faut mettre en honneur : que les femmes soient affranchies, c’est-à-dire, franches, sentant leur force et comprenant la morale, au lieu de la recevoir saus examen, comme on reçoit les préjugés. • Pour moi, en écrivant dans ce jouroal, je voudrais lui voir accueillir les réclamations des femmes, sans se hâler d’étublir des doctrines qui rccevront beaucoup du teumps. Il ne s’agit pas seulement des femmes ; le monde eutier est ngité : il s’agit de la liberté politique, de la religion, de l’enthousiasme, de la rertu publique. On accase.le goavernemeut et les hommes : le mal n’est pas là ; il est dans un développement moral auquel les travaux, les érmotious et les idées ne répondent pas encore. Le passé avait la foi ; il croyait en ses saints, en ses rois. Les miracles, les cérémonics religieuses et royales enchantaient Ies peuples. La raison a détrnit les erreurs sans avoir encore remis l’euthousiasme à sa place. En tuant la lettre ! on a fait disparaître pour un moment aussi l’esprit. Il le faut rappeler et ranimer. Que les femmes commencent : quand elles auront le sentiment du beau, de la vraie gloire, de la religion, les hommes le preudront d’elles. Que le monde s’anime d’une verta nonvelle ! La verto, luuion, la bonlé out fait en général la base de toutes les religions ; mais il semble, autant par les progrès que par le caractère de l’hommc, que ces qualités doivent