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faut ou ceur de la femme, préparez dès long-temps son premier amonr, car souvent c’est-là toute la destinée d’une femme ; vous le savez, vous, les arrêts que lancent votre société seront encore long-temps des arrêts irrévocables contre nous ; ainsi, bonne mère, point d’erreur, que le cear seul de votre enfant soit consulté. (Art. 148). a Poar former mariage le consentement du père suffit. (Art. 150). Si les père et mère sont morts et qu’il y ait dissentiment entre l’aïeul et l’aïeule, il suffit du consentement de l’aïeul. »

O justice des hommes ! en vérité, le temps est proche ou vous serez déclaré impie ; bientôt la mère ne sera plas martyrisée dans son esprit et dans’sa cbair. Dieu à confié à la mère seule la certitude de la famille. Dans le sein de la jeune fille repose le lien vivant qui sans cesse rattache les générations qui se succèdent à celles qui finissent ; mystère qui sans fin s’accomplit dans le sein de Dieu soas le grand nom de l’humanité !… SUZANNE.

AUX HOMMES. Vous vous épouvantez de nos idées de liberté, hommes, qui, tonte votre vie, vous appliquez à nous faire rompre les liens qui nons enlacent, quand votre intérêt personnel comme frère, époux ou père, n’y est pas lésé. Quand il ne peut en résulter pour vous que du plaisir et ane gloire que j’appellerai au moins immorale, vous voulez bien que Dous soyons libres, libres de l’obéissance de nos pareas, des devoirs de la religion et de l’opinion du monde, mais esclaves de vos goûts ; et encore cette liberté, que —…..