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Louis XIII, de Richelieu, de lord Buckingham, sont exactement historiques, et très-bien en scène par l’effet des contrestes : Louis, avec sa nullité, indigne de l’amour de la belle Anne d’Autriche ; le rusé, l’astucicux Richelieu, faisant naîlre et profitant des circonstances pour tout enlacer, et le beau et brillant Buckingham, l’amant aimé de la reine : en vérité, il n’est personne qui ne le lni pardonne. A voir l’accueil fait à cette pièce, n’est-ce pas la plus forte protestation contre Ile mariage chrétien, tel qu’il se pratique dans trus les rangs ? Quoique je sente l’inutilité de faire une analyse’complète, après plus de vingt représentations, cependant je ne dois pas oablier le rôle charmant du jeane page, avec son amour du premier âge, sans espoir ; mais pourtant si dévoué, et qui, semblable aux bons génies d’autrefois, veille sur celle qu’il aime avec tant de sollicitude, que cet amour prépare un heureux dénouement. SUZANNE.

S’adresser au Bureau de l’Apostolat tous les jours, excepté les dimanches et fêtes, chez madame VOILQUIN, rue Cadet, n. 26 et 28. (Afranchir les lettres et envois). SUZANNE.

Directrices. MARIE REINE

PARIS. — IMPRIMERIE DE AUGUSTE AUFFRAY, PASSAGE DU CAIRE. no 54.