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2. Viens, preuds un luth à tes nuains usurpé : Du travaillear, ton frère d’esclavage, Que le malheur par toi soit extirpé ; Rallume eu lui l’amour et lc courage. On vit par son travail, et non par son blason. Dis-lui donc qu’il verra pour sa grande famille Sa tranclhante faucille Des coteaux jaunissans dépouiller la toison. Parmi nous, etc.

3. Va, ce n’est pas un culte sans ferveur, Tel qu’à tes traits en vouait l’artifice. Il s’est étcint, le jour de la faveu : Il va briller, Ie jour de la justice. Ne seras-tu toujours qu’une vierge aux doux yeux, Ou sultane adorée, esclave ou vagabonde ? Non : viens montrer au monde La plas belle moitié d’un couple radieux. Parmi nous, etc.

4. Retiens les bonds de ton coursier fougueux, Noble soldat, et redresse ta lance : Cessez vos cris, vos transports belliqueux ; Libre, en vos rangs une femne s’avance. Sa voix en travailleurs changcant vos bataillons, Elle saura bientôt calmer toutes les haines, Et dans nos vastes plaines Le fer de vos mousquets creosera des sillons. Parmi nous, etc.

5. Oh ! ce n’est pas un bonheur idéal : La voilà bicn, mon ceur mc la révèlc.