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chez Dorimond, pour éviter qu’il ne fût assailli par les questions de madame Lavalé ; mais la précaution était inutile : cette pauvre femme n’était plus en état de nous nuire. M. Durand nous rapporta une lettre de Lavalé, ainsi conçue :

LETTRE DE LAVALÉ,
AUX HABITANS DE J.…


Huit jours se sont écoulés depuis que je me suis séparé de vous, et je les ai passés bien tristement. En arrivant à Paris, je me rendis chez Dorimond, que je soupçonnais être inquiet ; il ne me fut pas possible de lui parler une minute seuls : ma tante nous obséda au point que nous fûmes obligés de sortir, pour pouvoir causer à notre aise. Elle avait commencé par me demander ce que