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fureur de madame Lavalé ne lui en imposa point ; elle lui dit, avec beaucoup de fermeté, que sa conduite justifiait la défiance que M. Dorimond avait eue sur son compte ; qu’elle, en particulier, se glorifiait d’avoir eue autant de réserve ; qu’elle pouvait effectuer toutes ses menaces, qu’elles nous effrayaient peu, puisque d’un mot elle pouvait faire retomber toute la noirceur de sa conduite sur elle-même ; que M. de Blançai et M. de Lavalé étaient tous deux dans l’erreur du nom du jeune homme qui avait habité quelques jours la maison de M. Dorimond, mais qu’elle avait eu ses raisons pour lui faire prendre celui du vicomte de Chabry, espérant, s’il lui restait quelques sentimens généreux, que la reconnaissance lui imposerait la loi de respecter le fils de son bienfaiteur ; qu’elle se repentait