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d’apprécier ses rares qualités. Elle se centuple, si je puis me servir de cette expression, pour se rendre utile à tous.
» Le matin, au lever de l’aurore, elle va visiter son père et madame Daingreville ; elle revient prodiguer ses soins à l’aimable Célestine, elle a pour moi les attentions les plus délicates. Je puis dire que le destin barbare, qui me prive de la société de mes enfans, a au moins adouci ma peine en me donnant pour compagne la vertueuse Dorothée, Quand donc, mes amis, n’aurons-nous plus à nous plaindre du sort ? Ne jouirai-je plus de la satisfaction d’embrasser mes enfans ? L’honnête Durand m’exhorte à prendre courage, et me fait espérer, que bientôt nos maux finiront. Adieu, mes enfans, adieu, mon cher Lavalé,