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nouvelles : rassurez-vous, mes enfans, il ne m’est rien arrivé ni à moi, ni à la bonne, très-bonne Dorothée.

» Hortense, votre Célestine a été aux portes de la mort : grâces soient rendues à la seconde mère que vous lui avez donnée. Tous ses momens lui ont été prodigués ; elle s’est oubliée elle-même pour ne s’occuper que du dépôt que vous lui avez confié. Dorothée n’a craint ni la perte de ses charmes, si elle gagnait la maladie, ni la perte de sa santé qu’elle a compromise par ses veilles continuelles. Ses soins ont été récompensés : Célestine est hors de danger.

» Vous aimiez Dorothée, ma fille ; mais lorsque vous vous en séparâtes, les circonstances ne vous avaient pas mise dans le cas