demanda à en être ; mais le commandant, ayant fait d’autres dispositions, ne voulut point y consentir ; il nous destina, au contraire, à faire l’attaque du château de Roucheterre. Lavalé dit au capitaine, qu’ayant été fait prisonnier dans ce château, il y aurait peut-être du danger à nous exposer d’y retourner ; qu’à-coup-sûr, si nous étions pris et reconnus, on nous ferait un mauvais parti. Il ne faut pas vous laisser prendre, dit le commandant. Mais, répliqua Lavalé ; point de mais ; obéissez. Et il lui tourna le dos.
Un détachement qui nous avait précédé, nous avait applani les plus grandes difficultés ; et nous entrâmes dans le château de Roucheterre sans coup férir : les maîtres en étaient délogés ; nous y établîmes le quartier-général. Le commandant