Page:La Femme grenadier.djvu/18

Cette page a été validée par deux contributeurs.

les pleurs ; je voulais aller me dénoncer moi-même, et mettre au grand jour l’atrocité de la conduite de Dorimond ; je voulais sortir à l’instant de sa maison, dussé-je m’exposer au plus grand péril, ne soupçonnant pas de supplice comparable à celui d’être l’obligée d’un perfide qui ne m’avait accueillie, sans doute, que pour me sacrifier plus sûrement.


CHAPITRE II.


Le sommeil, ce bienfait de la nature, qui tempère tous les maux, vous les fait oublier un moment, et quelquefois vous prolonge vos jouissances, vint enfin apporter un peu de calme à mon esprit agité. L’on était près de se réunir pour le déjeûner, lorsque je m’éveillai ;