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sées sur son lit, que Dorimond et madame Daingreville avaient été convaincus qu’elle ignorait comme eux ma résolution. M. Durand nous accompagna jusqu’à Versailles, où l’on nous distribua nos feuilles de route. Nous ne quittâmes point ce respectable ami, sans répandre un torrent de larmes ; je lui renouvelai ma prière de consoler Dorothée, et ma bonne tante de veiller sur Célestine. N’oubliez pas, mon ami, lui dis-je, que mon être est partagé en deux, que j’en laisse la moitié à J… sous la garde de l’amitié.


CHAPITRE XV.


Pour bien se faire une idée de ma position, il faut se représenter une jeune personne de vingt ans, élevée dans la mollesse, n’ayant jamais eu