veaux projets ; il me dit que M. Durand était allé nous acheter tout ce qui nous était nécessaire, et qu’il croyait que nous serions en état de partir sous très-peu de jours.
Pour éviter que Lavalé ne fût vu des personnes étrangères qui auraient pu venir, et qui se seraient apperçu qu’il n’était pas un domestique, nous passâmes la journée dans mon appartement ; sur la brune, nous nous rendîmes chez M. Durand ; il n’était pas encore de retour. On apporta un paquet de lettres, timbrées de l’année. Je ne pus tenir à mon impatience. Après avoir pris et repris vingt fois ce paquet, je rompis le cachet ; il contenait plusieurs lettres des volontaires, et une du jeune Durand, qui nous mandait qu’il venait de recevoir des nouvelles de son frère ; qu’étant dans la division qui avait