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aider ; tout doit être fait par vous ; ajoutez cette marque d’amitié à celle dont vous m’avez déjà comblée.

Un secret pressentiment me dit qu’un jour nous serons tous réunis, et que nous ne nous rappellerons des momens actuels que comme d’un songe pénible à qui un beau jour succède.

Je connaissais tant le bon M. Durand, que je lui arrachai son consentement. Ils nous quittèrent, et je leur promis d’aller le lendemain déjeûner à la ferme.

Il me semblait que tous mes maux étaient finis. Dorothée n’avait pas encore eu la force de proférer une parole ; je la serrai contre mon cœur, et lui fis entendre que ce n’était qu’une séparation momentanée ; que j’allais chercher son bien aimé ; que c’était à moi que le destin avait réservé le plaisir de réunir tout ce