encore. Dorothée me regardait avec un étonnement qui tenait de la stupeur ; Lavalé était combattu entre l’espérance et la crainte ; M. Durand se recueillait ; il rompit le premier le silence. Moi seul, mademoiselle, ai le droit de vous faire des observations ; M. de Lavalé doit se regarder comme le plus fortuné de tous les hommes. Mademoiselle Dorothée vous aime avec une tendresse qui ne lui permet jamais aucune objection. Mais moi, que vous daignez regarder comme votre ami, je dois vous faire envisager les inconvéniens qui viendront en foule vous faire repentir de n’avoir écouté que votre passion.
Figurez-vous une femme au milieu d’un camp, reconnue et exposée aux insultes de gens sans mœurs et sans délicatesse.
— J’ai tout prévu ; je ne suis pas