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me hasarderais seule. Vous, M. Durand, si contre mon espoir je ne devais plus jouir du plaisir d’oublier avec vous, et dans le sein de l’amitié, les maux affreux qui nous accablent en ce moment, je vous lègue ma chère Dorothée et Célestine. Je laisse à celle-ci une mère dans mon amie ; elle m’a promis de lui en servir ; et je compte sur sa parole. Secondez ma chère Dorothée dans les consolations qu’elle donnera à madame Daingreville. Chargez-vous de faire exécuter mes volontés, si je ne dois plus vous revoir. Coopérez avec Lavalé à me procurer les habits nécessaires pour exécuter mon projet ; et croyez que ma reconnaissance sera aussi forte que l’attachement que je vous ai voué.

J’avais cessé de parler depuis plus de cinq minutes, et ils m’écoutaient