libre. J’attendais avec impatience l’arrivée de Lavalé et de M. Durand qui, dans la crainte de faire naître des soupçons, s’était retiré avant le souper, et avait emmené avec lui son prétendu domestique.
Dorothée me dit que c’était elle qui avait envoyé chercher M. Durand, quand elle m’avait vue sans connaissance, espérant qu’il amènerait avec lui son cousin, et que les soins d’un ami étaient précieux dans la circonstance où j’étais. Je la remerciai de son attention, et la prévins que j’allais mettre son attachement à une dure épreuve. Elle me regarda fixement, en me priant avec instance de lui dire quels étaient les nouveaux projets que j’avais formés. Quand nos amis seront arrivés, ma chère Dorothée, je vous instruirai de ma résolution. Mais sachez, lui dis-je, à l’avance, que dans l’exécu-