en abondance. Cette excellente fille m’a dit depuis, qu’elle avait un pressentiment si fort de ce que j’allais apprendre, que le récit de son cousin ne l’avait point étonnée.
Je demandai à Lavalé le sujet de son entretien avec M. Durand. Vos moindres désirs sont des ordres pour moi, mademoiselle, me répondit-il ; mon intention était pourtant de chercher à vous cacher le malheur qui m’arrive, connaissant la bonté que vous avez de prendre quelque intérêt à mon sort. M. Dorimond a été dénoncé à sa section ; j’ai cru devoir prendre sa défense, et je suis parvenu à le justifier ; mais son dénonciateur voyant qu’il avait échoué contre les bonnes raisons que j’avais alléguées, a tourné toute sa haîne contre moi ; il m’a dénoncé à mon tour, il a peint mes voyages, à la campagne, de marche contre-