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épreuve. Disposez de mon existence, elle vous appartient ; je ne la prise que depuis l’instant où vous avez daigné me montrer quelqu’intérêt ».

En lisant cette lettre, je sentais mon cœur palpiter de joie ; mais je me repentais des expressions de la mienne, qui avait pu m’attirer une semblable réponse. Je n’osais la montrer à madame Daingreville ! Vous ne lui apprendrez rien, me dit Dorothée, il est impossible qu’elle n’ait pas lu dans votre cœur. L’inquiétude que vous avez témoignée depuis l’arrivée de mon père, l’a sans doute éclairée sur vos sentimens, quoique vous cherchiez à vous tromper vous-même. Le mérite de Lavalé a vaincu votre froideur. Croyez-moi, n’affligez point madame Daingreville par un manque de confiance qui lui causerait