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attachement ; parle souvent de moi avec Dorothée, que j’embrasse de tout mon cœur ; dis à nos amis Dorimond et Lavalé, que le souvenir de leur amitié me sera toujours cher ; aime-les pour moi et pour toi ; veille à la culture de mon jardin ; que je retrouve mes arbres embellis par les soins que tu leur donneras, et que je puisse dire en les revoyant : ma chère Hortense a veillé à leur conservation. Assure le bon M. Durand de toute mon estime ; embrasse notre chère Célestine : tu ne sais pas combien elle doit t’être chère. Adieu, ma bien aimée ; donne-moi de tes nouvelles. Je t’écrirai toutes les fois que nous nous battrons, afin de bannir tes inquiétudes.

J’avais déjà parcouru cette lettre vingt fois, sans avoir pu déchiffrer un seul mot ; les larmes obscur-