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à vivre dans la retraite. De grandes terres qu’elle avoit vers les Pyrénées luy parurent le lieu le plus propre qu’elle pût choiſir. Elle partit peu de jours avant que la cour revînt ; et, en partant, elle écrivit à monſieur le vidame, pour le conjurer que l’on ne ſongeat point à avoir de ſes nouvelles, ni à luy écrire.

Monſieur de Nemours fut affligé de ce voyage, comme un autre l’auroit été de la mort de ſa maîtreſſe. La penſée d’eſtre privé