Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 4.djvu/172

Cette page n’a pas encore été corrigée

déjà eu pluſieurs paſſions, vous en auriez encore ; je ne ferais plus votre bonheur ; je vous verrais pour une autre comme vous auriez été pour moi. J’en aurais une douleur mortelle, & je ne ſerais pas meſme aſſurée de n’avoir point le malheur de la jalouſie. Je vous en ay trop dit pour vous cacher que vous me l’avez foit connaître, & que je ſouffris de ſi cruelles peines le ſoyr que la reine me donna cette lettre de madame de Thémines, que l’on diſçait qui s’adreſſçait à vous, qu’il m’en eſt demeuré une idée qui me foit croire que c’eſt