Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 4.djvu/154

Cette page n’a pas encore été corrigée

qui vous l’aviez confiée.

Monſieur de Nemours luy apprit alors de quelle ſorte la choſe étoit arrivée.

— Ne vous excuſez point, reprit-elle ; il y a longtemps que je vous ay pardonné, ſans que vous m’ayez dit de raiſon. Mais puiſque vous avez appris par moi-meſme ce que j’avais eu deſſein de vous cacher toute ma vie, je vous avoue que vous m’avez inſpiré des ſentiments qui m’étaient