Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 4.djvu/134

Cette page n’a pas encore été corrigée

pleinement rempli, & qu’elle ſe ſouvint auſſi que ce meſme homme, qu’elle regardoit comme pouvant l’épouſer, étoit celuy qu’elle avoit aimé du vivant de ſon mari, & qui étoit la cauſe de ſa mort, que meſme en mourant, il luy avoit témoigné de la crainte qu’elle ne l’épouſat, ſon auſtère vertu étoit ſi bleſſée de cette imagination, qu’elle ne trouvoit guère moins de crime à épouſer monſieur de Nemours