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il croyoit que tout le monde avoit les meſmes ſentiments. Il étoit véritable auſſi qu’il avoit pluſieurs rivaux ; mais il s’en imaginoit encore davantage, & ſon eſprit s’égaroit à chercher celuy dont madame de Clèves vouloit parler. Il avoit cru bien des fois qu’il ne luy étoit pas déſagréable, & il avoit foit ce jugement ſur des choſes qui luy parurent ſi légères dans ce moment, qu’il ne put s’imaginer qu’il eût