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l’eſperance de regner. Voſtre Majeſté ſçait que les violentes jalouſies qu’elle en eut, la porterent à les mettre l’un & l’autre en priſon, à exiler enſuite le Milord Courtenay, & la déterminerent enfin à épouſer le Roy d’Eſpagne. Je croy qu’Eliſabeth, qui eſt preſentement ſur le Trône, r’appellera bien-toſt ce Milord, & qu’elle choiſira un homme qu’elle a aimé, qui eſt fort aimable, qui a tant ſouffert