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paye à une paſſion feinte qu’elle a euë pour moy, le même tribut de douleur que je croyois devoir à une paſſion veritable. Je ne puis ny haïr, ny aimer ſa memoire : je ne puis me conſoler ny m’affliger ; du moins, me dit-il, en ſe retournant tout d’un coup vers moy, faites je vous en conjure, que je ne voye jamais Eſtouteville ; ſon nom ſeul me fait horreur. Je ſçay bien que je n’ay nul ſujet de m’en plaindre, c’eſt