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m’empêcher d’en eſtre touché.

Je fus neanmoins contraint de le quitter pour aller chez le Roy ; je luy promis que je reviendrois bien-toſt. Je revins en effet, & je ne fus jamais ſi ſurpris, que de le trouver tout different de ce que je l’avois quitté. Il eſtoit debout dans ſa chambre avec un viſage furieux, marchant & s’arrêtant comme s’il euſt eſté hors de luy-méme. Venez, venez, me dit-il,