Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/189

Cette page n’a pas encore été corrigée

J’ay laiſſé tomber cette lettre dont je parlais hier au ſoyr ; il m’eſt d’une conſéquence extreſme, que perſonne ne ſache qu’elle s’adreſſe à moi. Elle a été vue de beaucoup de gens qui étoient dans le jeu de paume où elle tomba hier ; vous y étiez auſſi & je vous demande en grace, de vouloir bien dire que c’eſt vous qui l’avez perdue.

— Il faut que vous croyiez que je n’ay point de maîtreſſe,