Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/178

Cette page n’a pas encore été corrigée

l’aimait, & de connaître qu’il en aimoit une autre. Tout ce qui la conſoloit eſtoit de penſer au moins, qu’après cette connaiſſance, elle n’avoit plus rien à craindre d’elle-meſme, & qu’elle ſeroit entièrement guérie de l’inclination qu’elle avoit pour ce prince.

Elle ne penſa guère à l’ordre que madame la dauphine luy avoit donné de ſe trouver à ſon coucher ; elle ſe mit au lit &